Saviez-vous que l’air de nos intérieurs est souvent plus pollué que l’air extérieur ? Entre les produits ménagers, les meubles en aggloméré, les peintures et les appareils électroniques, nos logements concentrent de nombreuses substances nocives. Heureusement, certaines plantes d’intérieur sont capables d’absorber ces polluants et d’améliorer la qualité de l’air. En plus d’être décoratives, elles sont donc de précieuses alliées pour notre santé. Et pour tous ceux qui souhaitent vivre plus sainement, même en ville, des sites comme eco-citadin.fr proposent de nombreux conseils concrets pour reconnecter son quotidien à la nature.
Un air intérieur plus pollué qu’on ne le croit
Selon l’Observatoire de la Qualité de l’Air Intérieur, nous passons en moyenne 80 à 90 % de notre temps dans des espaces clos. Et dans ces lieux de vie, on retrouve souvent :
- du formaldéhyde, émis par les meubles neufs, les colles et les vernis ;
- du benzène, présent dans certaines peintures et encres ;
- du trichloréthylène, lié aux solvants et détachants ;
- des composés organiques volatils (COV) en tout genre, issus de produits ménagers ou cosmétiques.
Résultat : maux de tête, irritations, troubles du sommeil ou allergies peuvent apparaître. Les plantes dépolluantes, sans remplacer une bonne aération, permettent de réduire
significativement ces nuisances.
Les plantes qui purifient l’air naturellement
Le Spathiphyllum (ou « fleur de lune »)
Avec ses grandes feuilles vert foncé et ses élégantes fleurs blanches, le spathiphyllum est un classique des intérieurs. Il est reconnu pour absorber :
- le formaldéhyde ;
- le benzène ;
- l’ammoniac.
Facile d’entretien, il aime les pièces lumineuses mais sans soleil direct.
Le chlorophytum (ou « plante araignée »)
Robuste et quasi increvable, le chlorophytum est parfait pour débuter. Il agit efficacement contre :
- le monoxyde de carbone ;
- le formaldéhyde ;
- le xylène.
Il convient bien aux cuisines et salons.
Le lierre (Hedera helix)
Ce lierre grimpant élimine efficacement :
- le benzène ;
- le toluène ;
- le formaldéhyde.
Il aime les coins frais et ombragés. À suspendre pour plus d’effet !
Le palmier d’Areca
Ce petit palmier tropical est un excellent humidificateur naturel. Il absorbe aussi :
- le xylène,
- le toluène.
Il se plaît dans les espaces lumineux, sans soleil direct.
La sansevieria (ou « langue de belle-mère »)
Cette plante graphique, idéale pour les débutants, est réputée pour :
- produire de l’oxygène la nuit (parfait pour les chambres),
- giltrer le benzène et le formaldéhyde.
Elle supporte très bien les oublis d’arrosage.
Des plantes utiles… mais pas magiques
Attention : même si elles sont utiles, les plantes dépolluantes ne remplacent pas une bonne hygiène de l’air. Pour un intérieur sain :
- aérez tous les jours, même en hiver, au moins 10 minutes ;
- choisissez des produits ménagers écologiques ou faits maison ;
- évitez les bougies parfumées, encens et désodorisants chimiques ;
- préférez des meubles en bois massif ou revalorisés.
Les plantes viennent en complément de ces gestes, en apportant une touche vivante et apaisante à votre décoration.
Un bien-être à tous les niveaux
En plus d’assainir l’air, les plantes d’intérieur :
- réduisent le stress et améliorent la concentration ;
- apaisent l’ambiance sonore (en absorbant certains bruits) ;
- favorisent le lien au vivant, en particulier dans les environnements très urbains.
Et bonne nouvelle : il n’est pas nécessaire d’avoir la main verte pour commencer. Quelques plantes faciles d’entretien suffisent à transformer votre intérieur.